20 juillet 2009

Ferdinand CHABRIEU DE L’ESTANG, ex-professeur de cours particuliers du président

Je suis né à Neuilly-sur-Seine il y a bien longtemps. J’ai rencontré Nicolas Sarkozy à trois reprises dans ma vie. La première lorsque je lui donnai des cours particuliers, l’année où il redoubla sa 6ème à Saint-Louis-de-Monceau. La deuxième le 31 mai 1968, le jour de la manifestation de soutien au général de Gaulle, à laquelle, la mort dans l’âme, il n'avait pu assister. (Maman Dadu ne voulait pas qu’il sèchât les cours.) Je le retrouvai une troisième fois chez ce fleuriste de Neuilly-sur-Seine où j'achetais des roses pour ma chère Amandine. Il y était vendeur, complétant par cet apprentissage de l’urbanité des humanités qu’il avait quelque peu délaissées. Je n'ai rien d'autre à ajouter, sinon que le petit Nicolas est bien plus complexe qu'il n'y paraît. Ce n'est ni un ange, ni un ogre. J’aurai l’occasion d’y revenir dans le roman. (La production m'a prié d’être bref.)