13 octobre 2009

Jean SARKOZY, fils préféré du président JE SUIS PARTOUT, prétendant au trône

Euh, ben, moi, c'est Jean, je suis le fils préféré du président (sur la photo, je revêts la panoplie du Prince Banania que mon pôpa m’a offert pour mes 15 ans). Depuis que mon pôpa a été élu à l’Elysée, il m'est arrivé plein plein de trucs que j'en reviens toujours pas. A part que j'ai été agressé par un manant téméraire qui a percuté mon beau scooter, place de la Concorde (un place qui va porter malheur à mon pôpa en 2011, mais chut, faut pas qu'il sache…), que des trucs chouettes.
Dans le désordre, j'ai zigouillé (à mains nues, avec les dents) le petit Martinon de Neuilly, qui s'y croyait un peu trop (pôpa l'a envoyé au bagne à San Fransisco, ça lui fera les pieds à cet imbécile), j'ai été élu au Conseil général des Hauts-de-Pèze, où je suis materné par Tata Isabelle, qui s'occupe de tout pour moi (avec Tonton Patrick sur la photo).
Et bientôt c'est moi qui vais m'occuper de l’EPAD de La Défense!! Où que mon pôpa m'a placé 1°) parce que le vieux lion Devedjan, atteint par la limite d’âge, est en route pour le cimetière des éléphants 2°) parce que j'apprends bien à l'école! (et contrairement à mon pôpa, je passe pas mon temps à me battre dans les amphis de la fac où je fais mon droit…) Même que ça fait des jaloux, ouh-là! Y a même des salopiots qui ont créé un site pour se foutre de ma poire. La gloire! Jeansarkozypartout.com, ils pouvaient pas me faire plus plaisir, ces petits cons, vous vous rendez compte, tout juste 23 ans, et je marche déjà sur les traces de mon pôpa PARTOUT PARTOUT PARTOUT.
Sans compter que, comme j'ai épousé Jessica (une fille super, que j'ai rencontrée chez Darty en allant acheter un écran plasma), même que dans son ventre il y a un bébé, et même qu'elle est juive, et même que l’enfant, quand il va naître, bientôt, ben, ce sera un bel enfant juif. Un juif pour le trône de France, vous vous rendez compte, les z'amis!!! Ça va jaser dans les chaumières! Ah, c’est Mamie Dadu qui va être contente!
Ça y est, sonnez trompettes, résonnez hautbois, tintez cymbales, sifflez buccins, mon fils est né ce mercredi 13 janvier 2010.
Nous l'avons prénommé Solal.

NB. La production tient à signaler que l’entrée de M. Jean Sarkozy dans le casting de "JE SUIS PARTOUT (les derniers jours de Nicolas Sarkozy)" n'a donné lieu à aucune espèce de pots-de-vin, dessous-de-table, ou autres bakchich.

22 juillet 2009

Jacques CHIRAC, ancien président, candidat à l’Académie française

Le petit Nicolas, sans moi, ne serait RIEN. Je lui ai mis le pied à l'étrier, à Nice, il me doit TOUT… Je n'ai pas assez de doigts pour compter le nombre de fois où le petit excité m’a flingué. Ça lui a réussi, jusqu'ici.
J'en ai fait mon deuil. Avec d'autant plus de philosophie que depuis qu'il a été élu (c'est le patron du Voltaire qui m'a raconté ça), nombre de Français se prennent à regretter le temps du "mangez des pommes", de la dissolution ratée, de la fracture sociale, des emplois fictifs de la Ville de Paris et des soirées-saucisse-vin blanc au cul des vaches.
Bon, en attendant, j'ai beau être invité aux quatre coins de la planète et jouir d’un regain de prestige, je dois reconnaître que je m'emmerde un peu. C'est pour cela que j'ai décidé de faire acte de candidature. Pas à l'Elysée, bien sûr. Non. Je vais me présenter à l'Académie française, j'ai déjà réuni le pactole nécessaire à l'acquisition de mon épée d'académicien. Le seul problème, c'est que pour siéger à la Coupole, je dois obtenir l'autorisation du président de la République. (Ah, la tête mielleuse de Giscard quand il est venu me voir à l'Elysée, pour me prier de l'autoriser à finir ses jours chez les Immortels! Un de mes meilleurs souvenirs!) On me rapporte que Sarko a l'intention de refuser. Osera-t-il tuer le père une dernière fois? J'espère que non, parce que, croyez-moi, il va entendre parler de moi, le petit Nicolas! Avec Galouzeau, on a un plan. Un plan démoniaque, qui pourrait précipiter la chute du petit monarque.

Brice HORTEFEUX, chef de la Police

Le président, je le connais depuis 30 ans, on se ressemble comme deux frères. Depuis que nous avons pris le pouvoir, j'ai rajeuni de soixante ans… Tous les deux, nous aimons l'ordre, l'autorité, la discipline, les Rangers bien cirées, les casquettes à visière, les matraques bien astiquées, les préfets qui portent plainte quand on leur parle de Vichy, les contrôles de police musclés, la multiplication des outrages et des gardes à vue, le tutoiement viril, les cognes qui cognent et pognent sans laisser de traces, les citoyens qui crèvent de trouille à la vue d'un uniforme, les rafles au petit matin avant que ne retentisse le chant du coq, les centres de rétention, les reconduites à la frontière. Avec MAM et le petit traître de la Drôme, on forme une fine équipe. Ma première action d'éclat a été d'envoyer le RAID pour mater les anarchistes qui squattaient la clinique de Montreuil, vous avez vu ça comment on lui a crevé l’œil, au petit-fils du dramaturge? Avec moi, ça ne va pas rigoler, Pasqua va se retourner dans sa tombe! Il faut que l'ordre règne! Que la population crève de trouille, sinon c'est l'anarchie. Tu vas voir comment je vais te les mater, les descendants des Gaulois, moi!

Jacques SEGUELA, marieur de président dépressif

"Jacques, c'est Nico, j'ai besoin d'une femme, là, je craque, fais-moi un dîner de copains chez toi, avec ta bande, je n'en peux plus d'être seul le soir à l'Elysée." Le président était aux abois, j'ai pris les choses en main. Pognon à gogo, physique altier, à la Cécilia, corps de pin-up, bête de sexe, bête de médias, et en plus de ça elle a oublié d’être bête… je savais que Carla lui taperait dans l'œil. Carla, es-tu cap, à cet instant, devant tout le monde, de m'embrasser sur la bouche? qu'il lui dit d'emblée, l'autre! Emballez, c'est pesé!
La suite, vous la connaissez, les médias se sont régalés, je me suis même fait un peu de thune avec ça en écrivant un bouquin. (Pas celui qui est reproduit à côté… ça, c'est le bouquin que je leur ai offert comme cadeau de mariage…)
Trois ans et demi plus tard (je vous rappelle que l’histoire dans laquelle je vais jouer un rôle éminent se déroule en juillet 2011), c'est reparti comme en quarante, le président a de nouveau un problème de femme, et là, c'est du sérieux. Avec Carla, c'est toujours du sérieux… (Je ne peux vous en dire plus, sinon la production va rompre mon contrat.) Et la femme, chez Nicolas, c'est essentiel. Sarko (je ne sais plus si c'est Guéant ou Guaino qui a dit ça), il est encore en construction, il se comporte comme un ado.

20 juillet 2009

Ferdinand CHABRIEU DE L’ESTANG, ex-professeur de cours particuliers du président

Je suis né à Neuilly-sur-Seine il y a bien longtemps. J’ai rencontré Nicolas Sarkozy à trois reprises dans ma vie. La première lorsque je lui donnai des cours particuliers, l’année où il redoubla sa 6ème à Saint-Louis-de-Monceau. La deuxième le 31 mai 1968, le jour de la manifestation de soutien au général de Gaulle, à laquelle, la mort dans l’âme, il n'avait pu assister. (Maman Dadu ne voulait pas qu’il sèchât les cours.) Je le retrouvai une troisième fois chez ce fleuriste de Neuilly-sur-Seine où j'achetais des roses pour ma chère Amandine. Il y était vendeur, complétant par cet apprentissage de l’urbanité des humanités qu’il avait quelque peu délaissées. Je n'ai rien d'autre à ajouter, sinon que le petit Nicolas est bien plus complexe qu'il n'y paraît. Ce n'est ni un ange, ni un ogre. J’aurai l’occasion d’y revenir dans le roman. (La production m'a prié d’être bref.)

Barack OBAMA, président des Etats-Unis, prix Nobel de la Paix, guest-star jalousée par Nicolas Sarkozy

Hi! You know me… I’am Barack Hussein Obama, president of the United States of America! I’m really proud to be the guest star of this french production. Nicolas Sarkozy? It's a joke! It's just a joke! This man is crazy. Always running, running, running… "Do you believe I am here?… But no! I am allready there, I am a very fast man, I am everywhere… I am the champion of the world!" You have a song, in France, I don‘t remember the tittle… "Il court, il court, le renard… Il est passé par ici, il repassera par là…"* He’s clever, but… Something is wrong with that guy, I’m sorry to tell you… In Colleville US war cemetary, on June 6th, he told me something really really amazing**… I’m not sure he is so clear… Fortunately, Dominique de Villepin will be your next president. 2012 is so far away, good luck, People of old France, Michelle and I, and my daughters, we love you!!!
* Il s'agit en fait d'un furet, et non d'un renard, vous aurez rectifié de vous-même… Saisissons l'occasion pour saluer l'excellent français du président étatsunien, qui contraste cruellement avec le navrant "franglish" de Nicolas Sarkozy.
** "Au cimetière de guerre américain de Colleville, le 6 juin, il me dit une chose complètement dingue." Vous retrouverez bien entendu cette révélation dans le roman…

Louis CAPET, dit Louis XVI, oiseau de mauvaise augure du président

Vous devez vous demander pourquoi la production de ce roman m’a ressuscité, moi Louis Capet, guillotiné le 21 janvier 1793. C’est que je suis très proche du président Sarkozy, qui appela son 3e fils Louis en mon honneur. On ne le sait guère mais j'ai séjourné quelques jours au palais de l'Elysée, lieu attachant, où j'ai gardé quelques habitudes… Toutes les nuits je reviens le hanter. Tous les matins à 10h12, l’heure à laquelle le bourreau Sanson jeta ma tête aux chiens de la vindicte populaire, je me rappelle à sa mémoire en lui envoyant un message. Je suis l’Augure. A cause de moi, le président ne veut plus jamais passer place de la Concorde.  A cause de moi, il est terrorisé à l'idée de lire ses SMS de 10h12. C'est par moi qu’il va plonger dans la folie. La petite bête qui monte, qui monte, qui monte…  Mais, au fait, une question me vient à l’esprit, qui me hante depuis deux cents ans, à laquelle on saura peut-être me répondre… A-t-on des nouvelles de Monsieur de la Pérouse?